Qui est ce richissime Comte de Monte-Cristo qui invite le tout Paris à de somptueuses fêtes et dont personne n’a jamais entendu parlé ?
C’est à cette question qu’ont répondu une bonne trentaine d’élèves à la fois acteurs, chanteurs et danseurs accompagnés d’un orchestre "rock", les 25 & 26 janvier et 1 & 2 février 2013, sous la houlette de P. Hauwaert.
Au lendemain des représentations de l’Opéra-rock Le Comte de Monte-Cristo qui a séduit plus de 1450 spectateurs en deux semaines, parents, élèves, anciens et amis du Collège, je ne peux que reconnaître que j’ai été impressionné et ému par ce bijou aux 60 facettes, fruit de l’intelligence, du talent et de la foi de Monsieur Hauwaert (titulaire de rhétorique), de la précieuse connivence, du sens de l’organisation et du talent de compositeur et de musicien de Monsieur Baents (tituaire de 4ème), mais aussi de la collaboration sans faille et fidèle de Didier Van Lacker(ancien du Collège) et de Thierry Van Cutsem(ancien du Collège), sans oublier Madame de Tillesse (maman d’élève), mesdames Deknop et Petit (titulaires respectivement de 4ème et 5ème), Victoria Fruythof (élève de 4ème Art d’expression), Nicolas Boulert (élève de 5ème Français immersion), et tous leurs complices de l’ombre (professeurs, anciens, élèves,…). C’était une création mondiale (musiques et parole de Monsieur Baents) de l’opéra-rock « Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas sur base de l’adaptation de messieurs Scahaise et Vilot. Ce dernier présent à la représentation du 1 février, nous a envoyé ses premières impressions que je vous livre avec plaisir :
« Je ne me suis pas attardé hier soir et je vous prie de m’en excuser. Ceci toutefois ne doit pas m’empêcher de vous dire le bien que j’ai pensé de ce spectacle.
Je trouve extraordinaire que de très jeunes gens s’ingénient à apprivoiser une langue complexe et des thématiques très "adultes". Je trouve remarquable de ne pas avoir fait l’économie, au contraire, de l’intelligence fulgurante des dialogues (merci Dumas). J’ai été captivé de la première à la dernière seconde. L’adaptation remonte à dix ans maintenant ou presque. Mais quelle œuvre. Quelle intrigue. Bravo à vos interprètes parmi lesquels quelques-uns m’ont étonné : un couple Danglars étincelant et une très charmante et naturelle Valentine. L’ensemble de la distribution - et la mise en scène très simple mais purement logique - sert tout cela avec distinction et sérieux. Et les costumes ont un charme fou. Je suis peut-être trop "théâtreux" pour apprécier l’option musicale, à laquelle je reconnais par contre ses qualités. Le hasard veut que je revienne, d’à peine quarante-huit heures, de Marseille : je suis très impressionné. Jean-François Viot » |
Mais quelle est cette magie, qui, à chaque fois, nous permet de mener si haut les projets théâtraux qui sont nôtres ? Je ne peux que remercier les dieux du théâtre qui, une fois de plus, furent à nos côtés, mais aussi la foi de tous ceux qui se sont investis dans ce projet pour relever un tel défi… Et je n’oublie pas la qualité et l’intelligence de l’exposition Dumas… Je mesure pleinement qu’une telle expérience n’est pas le lot de beaucoup d’établissements scolaires. Je remercie donc tous les « acteurs » de la joie et de la fierté qui sont miennes face à ce que notre Collège permet et à cette nouvelle page d’or dans l’histoire du théâtre à Saint-Pierre mais aussi de tous les acteurs de notre Monte-Cristo.
C. Voglet
Visionnez le montage conçu par des élèves pour l’exposition Dumas qui a accompagné le spectacle :