1905-1925 abbé Jules Corluy (1876-1936)
1925-1935 abbé Arthur Stranart (1885-1961) 1935-1940 abbé Pierre-Joseph Van Keerberghen [1] (1890-1978) 1940-1968 abbé Léon van den Bruwaene (1904-1982) 1968-1986 abbé Raymond Loonbeek (1926-2003) 1986-1997 Daniel Pinte (rhéto 1960) 1997-2014 Claude Voglet 2014-2015 Jacques Foucart (ad interim) depuis 2015 Georges Trémouroux |
Les façades de l’avenue Coghen : les trois villas (1908) ; le bâtiment principal (n° 213), ancien Internat (1911-1912) puis son extension (1928) ; la grande chapelle (1933-1934) ; les deux derniers bâtiments étant reliés par un bâtiment de jonction (1938).
Ouverture de l’Institut Saint-Pierre aux n° 92-94 rue du Presbytère (depuis 1916 rue du Doyenné).
L’abbé Jules Corluy († 1936), fondateur et premier directeur, achète le terrain actuel (2 hectares) à la petite-fille du Comte Coghen, la baronne Caroline Limnander de Nieuwenhove, fille de Barbe Coghen ; cette dernière était la fille du comte Jacques- André Coghen (1791- 1858), notre premier ministre des finances, et de Caroline Rittweger. Ce terrain, avant la création de l’avenue Coghen (1879), était traversé du nord au sud par la drève Coghen qui, partant de la chaussée d’Alsemberg, menait tout droit au château de Wolvendael, lequel avait été, de 1829 à 1887, la propriété de la famille Coghen.
Début de la première année scolaire dans les nouveaux locaux de l’avenue Coghen. L’établissement sera renommé Collège Saint-Pierre.
Année de la première Rhétorique.
Première année de l’Internat (supprimé en 1985).
Le réfectoire de l’internat (actuelle salle des professeurs) est affecté en hôpital militaire par les troupes allemandes d’occupation. A partir de septembre 1917, le directeur passera plus d’un an en captivité à la prison militaire d’Anvers, pour avoir facilité le départ de volontaires belges vers le front.
Création de l’Echo de Saint-Pierre ; relayé à partir de novembre 1936 par la Revue de Saint-Pierre, et depuis juillet 1946 par le Courrier de Saint-Pierre. - La même année (23-11), fondation de l’Association des Anciens ; le premier numéro de son Bulletin sortira sortira en décembre 1925.
Première chorale.
Construction d’une extension de l’internat, avenue Coghen.
Fondation d’une troupe scoute, les Joyeux Compagnons de Saint-Pierre (37e B.P.) ; elle sera supprimée en 2000.
Construction de la grande chapelle, avec une salle de fêtes en sous-sol.
Construction du grand escalier descendant tout droit dans la cour (disparu avec la construction du hall omni-sports en 1984).
Démolition de la chapelle néo-gothique primitive sur la cour et construction de la petite chapelle actuelle.
Seconde guerre mondiale. 53 anciens élèves sont morts pour la Patrie, s’ajoutant aux 15 anciens de 1914/18. Trois enfants Juifs ont été cachés parmi nos élèves. Réalisation du Chemin de Croix de la grande chapelle (quatorze panneaux peints) par l’architecte Jean-Ado Baltus, ancien élève (rhéto 1938).
Premier numéro du Courrier de Saint-Pierre.
Création de l’Athletic Saint-Pierre par l’abbé François Jacoby († 1987) ; il organisera les activités sportives du Collège, mais aussi des camps de vacances (Freyr, Randa, etc.).
Premier des Voyages Decerf, organisés jusque 1984 par l’abbé Jacques Decerf.
L’abbé Emmanuel Caron prend la direction de la chorale, qu’il quittera seulement en 1984.
Travaux de construction : nouvelle aile gauche du bâtiment des classes et nouveau corps central, terminé au nord par la tour de l’horloge.
Première institutrice. Ouverture de la section latin-mathématiques. A partir de cette année et jusque 1963, la classe de rhétorique de l’école des Servites de Marie (avenue d’Hougoumont) sera installée au Collège (rue du Doyenné n° 68). Inauguration du monument aux Morts face à l’entrée du n° 205 avenue Coghen (statue de saint Pierre aux Liens par Henri Van Albada).
Le premier poste de télévision est installé.
Ouverture de la section latin-sciences ; représentation (1962) du Voyage en Chine, première pièce mise en scène par l’abbé Roger De Wael († 1999).
Inauguration du service P.M.S. (psycho-médico-social).
Suppression des cours du samedi matin en préparatoires ; les Humanités suivront après 1973.
Les dernières zones en terre battue de la cour font place à du béton !
Construction des laboratoires de sciences ; introduction de la mixité en Primaires.
Création d’une section maternelle (actuellement établie dans la maison Pourvoyeur, acquise en 1980, et dans la nouvelle école construite en 1988).
Premières enseignantes en Humanités.
Construction des bâtiments actuels de l’école primaire.
Introduction de la mixité en Humanités, ainsi que de l’enseignement rénové et d’un cours d’étude du milieu. Augmentation significative du nombre d’élèves. Jumelage avec l’école des Servites de Marie, avenue d’Hougoumont.
Acquisition de la maison Pourvoyeur (rue du Doyenné), destinée à abriter des classes de Maternelles.
De l’automne 1981 au printemps 1982, travaux de transformation de la grande chapelle. Celle-ci fait l’objet d’une rénovation radicale et d’une désaffectation partielle : elle est scindée en deux dans le sens de la hauteur au moyen d’une dalle de béton coulée à 7,50 m du sol. La partie supérieure continuera à faire fonction de chapelle (l’autel, placé au milieu de la longueur côté cour, étant tourné vers les fidèles), tandis que la partie inférieure sera affectée en salle de gymnastique en attendant la construction (1984-1987) du hall omnisports. Par la suite, on y établira le Centre de Documentation (bibliothèque générale), prolongé vers le nord par l’Auditorium (salle de conférences). La partie inférieure de la chapelle remaniée comporte en outre un niveau intermédiaire supporté par des poutrelles suspendues, qui inclut du côté sud un local de classe transversal, du côté nord les locaux assignés aux activités théâtrales (Arts d’Expression), et entre les deux (dans l’espace du centre de Documentation) une galerie en forme de U formant extension de la bibliothèque. - Les travaux comprennent également le percement, dans le bâtiment de jonction entre l’internat-extension et la grande chapelle (juste au-dessus de l’entrée des élèves, au n° 205 avenue Coghen), d’une grande porte d’accès à la chapelle (porte vitrée à quadrillage de bois).
Ouverture de la section d’arts d’expression.
Construction du hall omni-sports dans la zone septentrionale de la cour. Ce bâtiment gigantesque, en grande partie vitré, a supprimé le grand escalier de 1935 et converti en un passage couvert le chemin longeant le réfectoire Castiau et la salle des fêtes ; ceci a amené la relégation de la statue de saint-Pierre (qui faisait face, depuis 1956, à l’entrée du n° 205 avenue Coghen) dans la zone méridionale de la cour.
Suppression définitive de l’Internat.
Paul Lefebvre (rhéto 1916) fait don au Collège de l’horloge astronomique de sa fabrication, qui se trouvait exposée dans l’atomium depuis l’exposition universelle de Bruxelles en 1958. Elle sera placée au Centre de Documentation.
Construction de l’école maternelle.
A partir de cette année, les cérémonies de première communion et de confirmation ont lieu en l’église décanale Saint-Pierre.
Locaux d’informatique.
Mise en location des trois villas de l’avenue Coghen ; projet de réaménagement de la cour à l’occasion du centenaire.
Journée du Centenaire.
Première année du projet d’immersion en néerlandais.
[1] Il fut ensuite doyen d’Uccle, de 1940 à 1967.