2011-2012 : « La visite de la vieille dame » de Friedrich Dürrenmatt

« Il y a deux ans, j’avais déjà eu la chance de participer à L’Opéra de Quat’sous où j’avais découvert cette sensation indescriptible mêlée à la fois de peur, d’angoisse et de joie que l’on ressent un fois sur scène... sans parler des applaudissement du public, récompense de nombreuses heures de travail.
C’est donc plein d’entrain que je décidai de renouveler l’expérience en me présentant aux auditions. A ma grande surprise, je me vis proposer le premier rôle masculin que je ne pouvais qu’accepter, bien que conscient de la lourde responsabilité qui m’incombait et du travail que cela demanderait... et je ne m’étais guère trompé. Effectivement, s’obliger tous les samedis matins à se lever pour venir au Collège ne fut pas toujours facile. Heureusement l’ambiance qui régnait au sein de la « troupe » suffisait à nous remotiver dès la moindre baisse d’enthousiasme, tout ceci sous la direction de M. Hauwaert, sans qui je n’aurais sûrement pas pu vivre cette formidable aventure. Cette aventure est la plus belle de ma rhétorique. »
Nathan Mozengo

« C’est ma quatrième année au Collège et chaque fois que je suis allée voir la pièce les années précédentes, j’avais envie d’y participer. Je me suis présentée au auditions dans le but d’être figurante, je voulais juste participer au projet. Tout s’est alors accéléré. Monsieur Hauwaert a confié un rôle à chacun d’entre nous : c’était parti pour cinq mois de répétitions intenses.
Même si parfois le samedi matin avant d’aller à la « répèt » on n’a pas envie de sortir du lit, on en ressort toujours content, satisfait d’avoir fait avancer notre personnage, d’avoir donné le meilleur de nous-mêmes ; malgré le fait qu’il faut accepter les critiques du metteur en scène. Cette pièce, c’est un tas de choses : fous rires, stress, solidarité, liens...
La pièce du Collège m’a aussi permis de faire des rencontres, de tisser des liens avec des personnes à qui je n’aurais jamais parlé si je n’y avais pas participé. Enfin bref, c’est une expérience géniale et enrichissante !!! »
Pénélope de Vivar

« Septembre 2011... C’est parti pour une nouvelle année et ainsi donc une nouvelle pièce de théâtre ! Très vite arrivent les auditions et la distribution des rôles. En deux temps trois mouvements, je deviens Maire de Güllen. Rôle qui, certes me faisait peur, mais qui me laissait l’opportunité de réaliser un rêve : faire du théâtre ! Et quel théâtre !
Les répétitions s’enchaînèrent et j’entrais de plus en plus dans la peau de mon personnage. J’ai vécu à l’école, dans la salle de spectacle, en coulisse ou sur scène, des expériences riches et stimulantes qui me changeront à jamais. En quelques mots : un pur bijou rempli d’humour qui ne laissera pas le public indifférent ».
Hamid El Kaddouri