Section secondaire du Collège Saint-Pierre

2013-2014 : "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais


"Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur" (monologue de Figaro, Acte V, Scène 3)

Le projet de pièce de théâtre du Collège retenu pour février 2014 est "Le Mariage de Figaro", comédie en cinq actes de Beaumarchais.

Sous ses dehors enjoués, cette pièce, représentée pour la première fois le 17 avril 1784, se plaît à dénoncer les privilèges des puissants. En cela, elle peut être qualifiée de "révolutionnaire" et annonciatrice des évènements qui secoueront la France et l’Europe en 1789 - elle fut d’ailleurs à plusieurs reprises interdite, notamment sous le gouvernement de Vichy.

Une fois de plus, nous avons fait appel à tous les élèves du Collège, quel que soit leur âge ou leur option, et sélectionné 28 élèves enthousiastes qui jouent, chantent et dansent !

Sous la direction de Philippe Lambert, ancien du Collège, un orchestre d’une quinzaine de musiciens regroupant élèves, professeurs et anciens ponctuera l’action d’extraits de l’opéra de Mozart (inspiré du texte de Beaumarchais) "Les Noces de Figaro".

Alain Baents et Patrick Hauwaert


Mille énergies aux couleurs intenses, Mille talents fédérés...

Des professeurs soucieux d’éveiller et d’amener des élèves à se dépasser, ...
Des projets audacieux, intelligents et inédits, parfois plus difficiles, ...
Des spectacles qui s’inscrivent dans une longue et heureuse tradition théâtrale, ...
Des bouquets contrastés de souvenirs, de rires, d’émotions, de défis relevés, ...
Des élèves qui se découvrent des passions dont certains feront professions, ...

Des anciens qui parlent aujourd’hui encore, avec enthousiasme et admiration, de La ferme des Animaux, de La Dame aux Camélias, de Malperthuis, d’Antigone, de l’Opéra de Quat-sous, de La visite de la vieille dame ou du Comte de Monte-Cristo pour ne citer les titres que de quelques pièces montées ces quinze dernières années au Collège, ...

C’est un peu cela la pièce du Collège, mais bien d’autres choses aussi que les mots ne peuvent traduire mais que le cœur et l’âme d’un chacun peuvent saisir et vivre intensément.

Trois comédiens du dernier spectacle « Le Comte de Monte-Cristo » d’après l’œuvre d’Alexandre Dumas, tentent de dire ici leur participation à cette incroyable et, parfois, bouleversante aventure.

« Même si je n’ai qu’un petit rôle au sein de la pièce, je suis très heureuse d’avoir participé à cette aventure car j’ai pu apprendre beaucoup de petits trucs d’acteurs. J’ai eu l’occasion de rencontrer des professionnels et également de faire de magnifiques rencontres au sein de la troupe ! Si vous pensez qu’être figurant n’est pas très important, détrompez-vous car toute personne est importante pour monter une pièce digne de ce nom. » Laure Parijs

« Quoi de plus beau, quoi de plus grand et quoi de plus fort que de réaliser l’un de ses rêves. Cette année encore je me suis embarquée dans cette aventure pleine d’envies, d’espérances, de joie, mais aussi de craintes, de doutes, et même de peurs. Un opéra-rock ! L’idée paraissait folle, bien qu’attirante. Seulement à force de travail, de persévérance, de rires, de bonne humeur et d’audace, aussi, on arrive à un résultat qui, on l’espère, enchantera. On n’a de cesse de nous répéter que les années du secondaire sont celles qui nous laissent le plus de souvenirs. Pour ma part, les deux pièces du Collège auxquelles j’ai déjà participé resteront gravées à tout jamais en ma mémoire. » Marie Detry

« La pièce du Collège, c’est un cocktail extraordinaire composé de rencontres, d’instants inexprimables, de joies ponctuées de doutes, de situations déconcertantes et inattendues duquel découle un apprentissage non seulement théâtral mais surtout humain. Tout a commencé pour moi il y a maintenant trois ans, lorsque M. Hauwaert m’a proposé un rôle dans l’Opéra de Quat’sous. J’étais âgé de quatorze ans et ne comprenais qu’à moitié comment j’avais bien pu me retrouver là. J’étais totalement effrayé par ces interminables pages à mémoriser, toutes ces phrases à adopter, tous ces mots à apprivoiser de jour en jour pour pouvoir, au bout de quelques mois, les jouer devant un public qui me tétanisait. Mais petit à petit, non sans difficultés, le travail s’est fait et la pâte a pris. Si bien que trois ans plus tard, je n’ai pu résister à participer une dernière fois – si tout va bien – à cette belle aventure qu’est la pièce du Collège. Cette année, le défi était à nouveau au rendez-vous, lorsque l’on m’a proposé d’endosser le rôle de Monte-Cristo. Je n’avais que quelques mois pour tenter de devenir, l’espace de quatre représentations, ce personnage captivant, à la fois tendre et cruel, puissant et brisé qu’est le Comte de Monte-Cristo. C’est avec énormément de plaisir que j’ai tenté de relever ce défi du mieux que je pouvais, aidé par les conseils de M. Hauwaert et encouragé par la musique de M. Baents. » Brice Deconinck